De la tour se contemple
Un champ
De nuages
- Nalo Souleyman -
La cavalière
Que je porte
Sur la mer
Nous emporte
Toute fière
Que m'importe
Sa requête
Stop !
- Nalo Souleyman -
J'en ai oublié
Les vers
Les aurais publié
Hier
De les deviner
Vous serez fière
- Nalo Souleyman -
Sous l'ombre d'un saule
Nous sommes assis seuls
Sans rien nous dire
L'avons su prédire
Le soleil rieur
Par sa douce chaleur
Nous fit taire
Sans commentaires
A l'ombre d'un saule
- Nalo Souleyman -
Elle s'est posée
Presque soudain
Brume au matin
D'un bel été
Serait-elle seule
Sur son étang
Sera-t-elle meute
Inquiète pour tant
Pas toute seule
En cette surface
A y faire face
Non pas toute seule
La brume épaisse
Qui se disperse
Cède sa place
Souvent de glace
A maints amis
- Nalo Souleyman -
Autre saison
Bientôt octobre
Au bel automne
Ses feuilles foisonnent
Et se dérobent
- Nalo Souleyman -
De l'automne c'est l'heure
Le jardin perd ses fleurs
La mer en cette heure
Seule me sourit
- Nalo Souleyman -
Un soir
Soir d'éclipse
A sa rencontre
J'irai
Bravant les terres
Terres des mers
D'ici, d'ailleurs
A sa rencontre
J'irai
Sur les flots
Sans peur
Pirate des coeurs
A sa rencontre
J'irai
Un soir
Soir d'éclipse
D'éclipse de mer
- Nalo Souleyman -
Face à
Faut-il
Sinon soi-même,
Rester
- Nalo Souleyman -
Peut-être que
Mais si
Mais Non
Bien sûr que si
Et même que
En fait
Pourquoi est-ce que
Quand de toute façon
Je crois que Oui
Ah, mais Non
Je suis certain que
Vraiment
Alors si vous l'dites
- Nalo Souleyman -
Elles se sont renversées
Près du papier couché
Toutes ces tendres pensées
Qui resteront cachées
- Nalo Souleyman -
Dans la grande prairie
Court l'étang gris
Sous la longue passerelle
Saison nouvelle
- Nalo Souleyman -
Elle arrive
De fleurs couverte
Elle éclate
D'intense blancheur
Elle sourit
De toutes branches
- Nalo Souleyman -
Du jardin du poète
Arrimé à la mer
Suspendu aux falaises
Je vois venir
- Nalo Souleyman -
S'écoule La Seine
Coule un sentier
De vertes branches, bordé
- Nalo Souleyman -
Par tradition
Ils s'assemblent pour croître
Sans conditions
Ils s'élèvent par quatre
Par affection
Ils s'espacent d'un pas
- Nalo Souleyman -
A l'ombre
De ton sourire
Se dessinnent
Ces éclats en nombres
Laissant prédire
Quelques lueurs assassines
Sans encombres
L'on put dire
Mille plaintes voisines
Au clair-obscur
- Nalo Souleyman -
L'un et l'autre
Vont à l'eau
L'un puis l'autre
Reviennent des eaux
La mer
Cette grande mère
Les façonne sans amertume
- Nalo Souleyman -
Un passereau
Sur la passerelle
Chantait tantôt
Pour sa belle
- Nalo Souleyman -
C'est Hélas
Avec grand
Retard, non par
Oubli de t'écrire que
Le temps file
Encore et encore
- Nalo Souleyman -